La Fondation Pierre Vérots dispose de 56 ha en eau répartis en quatre étangs ayant chacun des caractéristiques et des modes de gestion différents.

Les travaux d’aménagement réalisés ces dernières années ont permis d’optimiser la gestion en eau des étangs grâce à l’installation d’empellements dans les fossés de ceinture et au niveau des prises d’eau des étangs ainsi que par la création d’un réseau de fossés parcourant le bassin versant et le domaine en coupant même parfois les lignes de crête (constituées par le terrain naturel). En amont, du fait d’une topographie particulière, les eaux provenant de l’écoulement d’environ 6 ha peuvent être orientées au choix vers les étangs Riquet, Boufflers, et Praillebard (bassin de la Chalaronne) ou vers l’étang Page (bassin du Formans).

Le plateau situé au sein du parc clôturé, en tête de 2 bassins versants et sur lequel se trouvent les 100 ha de forêt appartenant à la Fondation, garantit un approvisionnement en eau exempt de résidus agricoles, mais également de toute contamination qui, sur la plupart des étangs dombistes, peut provenir de la chaîne d’étangs située en amont.

L’étang Praillebard recréé en décembre 1999 a été choisi en 2006 par l’Agence de l’Eau comme étang référence en Dombes (au même titre que le Grand Glareins) et bénéficia, de ce fait, de suivis réguliers concernant la qualité de l’eau et des sédiments. Il en fut de même pour deux des autres étangs de la Fondation qui bénéficièrent de 2005 à 2015 d’un suivi saisonnier incluant outre les caractéristiques physicochimiques de l’eau et des sédiments, la biomasse algale et les invertébrés benthiques. Ces travaux furent menés en partenariat avec l’ISARA et avec l’aide financière de l’Agence de l’Eau les premières années, un moment relayée par le CG de l’Ain puis financés uniquement par la Fondation.

Enfin, depuis 2005, la végétation aquatique de chacun des 4 étangs est suivie annuellement par un bureau d’étude spécialisé permettant un suivi fin de son évolution.

L’ensemble de ces suivis devrait permettre de mieux comprendre l’écosystème étang voire de tirer des conclusions quant à l’impact sur la biodiversité des différents modes de gestion choisis pour chacun des étangs.